Grand prix du jury 2010
Chalon Tout Court : Pouvez vous nous présentez votre parcours universitaire ?
William Laboury : J’ai suivi une fac d’Histoire de l’art pendant deux ans, en ayant toujours en tête l’envie de faire des films. Ca m’a ouvert à d’autres types d’images. Puis j’ai fait un BTS en montage, qui est une formation très technique. Et enfin 4 années à la Fémis, en montage également.
CTC : Quel(s) intérêt(s) trouvez-vous à ce festival ?
WL : J’ai un très bon souvenir de la programmation de Chalon Tout Court, qui confronte des ¬´ blockbusters de fin d’étude ¬ª à des films faits à la première personne. Avec une ambiance conviviale qui permet aux gens de se rencontrer très simplement.
CTC : Hormis le manque de moyens financiers, quel est le plus dur dans la réalisation d’un court métrage ?
WL : Le manque de moyen n’est pas forcément un problème, tout dépend du projet. L’enjeu qui me mobilise le plus, c’est sans doute de tenir le projet sur la durée de sa fabrication. Gérer les idées qui surgissent, les envies nouvelles, accepter que le film évolue depuis son point de départ quitte à dénaturer le projet initial. Tout en gardant un regard frais sur ce qu’on est en train de faire. C’est aussi une problématique de montage !
CTC : Pouvez-vous nous parler de votre expérience en tant que jury ?
WL : C’était ma première expérience comme jury, et ça a été très stimulant. C’est une responsabilité qui oblige à regarder les films de près, qu’on aime ou pas. On doit dépasser le premier jugement et s’ouvrir à ce que les films proposent, chose qu’on ne prend pas toujours la peine de faire en tant que spectateur.
CTC : Merci !
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